La quatrième édition du rendez-vous annuel et unique des musiques s’est tenue à Bukavu. Le festival IZULU LIVE, une vitrine des artistes locaux et étrangers, a marqué ces empreintes. Avec une production de 14 artistes des disciplines différentes, la flamme de l’amour pour la culture ne s’est pas éteinte. Du jazz au RNB passant par le rap, le slam, la rumba, l’Afro, la scène de IZULU n’a été qu’un voyage de vibration sonore.
L’emballement sur scène, le déchainement et l’amplification des ondes, ces artistes dont la plupart sont de Bukavu, n’ont fait que créer une ambiance particulière entre les publics et l’artiste dans la salle Saint Egidio. Avec comme objectif, le changement communautaire à travers la musique et la cohésion sociale. Jean LUC RMAZANI, directeur de ce festival, fait également de la lutte contre les menaces environnementales et l’intégration socio culturelle des personnes à mobilité son cheval de bataille.
IZULU LIVE, un projet de productions musicales et de programmation des concerts des artistes locaux, s’est particularisé cette année au travers de la mission de donner à l’art le pouvoir de changer.
« Ceci s’explique selon le responsable de ce festival par la situation des guerres qui ont brisé la communion existante entre les communautés. » Cet événement festif est aussi un moment fort de renforcer nos liens en mettant à l’écart nos différends. Grâce à la musique, certaines considérations liées à l’appartenance tribale, ethnique, religieuse, territoriale ont été écartées. Cette année IZULU réunit des artistes qui ont développé des thèmes intéressants dans leurs chansons. Une chose est sure, c’est que la scène de ce festival va être colorée par des prestations hors du commun des femmes. « Artistes, on se concentre sur l’art et l’art qui nous réunit, c’est de la musique, a insisté Jean-Luc RAMAZANI ».
La quatrième édition a vu et a vécu une mobilisation à son comble des artistes de Bukavu et Goma nourrir des envies de monter sur la scène du festival IZULU LIVE l’année prochaine. Le slogan de cet évènement n’était que « La puissance respecte la puissance ».
Par Christian BUZANGU